Je n’ai rien plus rien à me mettre !

Publié le par mademoizelle_charlotte

Depuis quelques temps je ne cesse de me dire cette phrase en regardant ma penderie, en retournant tous mes casiers.

Plus rien à me mettre… je porte les mêmes jeans, je délaisse bon nombre de mes pantalons car je les trouve horribles et je me demande bien comment j’ai pu faire pour les acheter et les porter tant et tant de fois à l’époque de leur acquisition... et me trouver sexy avec. D’autres sont devenus trop petits. Arf qu’il est dur de faire le deuil de son 34 pour un 36. J’ai mes jupes en horreur aussi, leurs formes extravagantes pour certaines me sortent par les trous de nez (très élégant comme image, ce n’est pas digne de la bouche d’une jeune femme). Aucun de mes hauts ne va avec, et malgré le nombre important de mes paires de chaussures aucune d’entre elles n’est portable avec mes jupes, qu’elles soient longues ou courtes. Elles n’ont pas la bonne forme ou la bonne couleur.

J’ai le blues de la shoppeuse. Moi qui croyais être une fille très colorée je m’aperçois que la couleur est en voie d’extinction et que mes commodes regorgent de noir. J’ai donné récemment une nouvelle vie à de vieilles fringues (ainsi qu’à des nouveautés) en leur offrant une nouvelle couleur : du noir ! Je n’en peux plus. J’ai envie de tout sortir et de tout balancer par les fenêtres, mais à la place se sont mes cheveux qui s’envolent par poignées. J’ai envie d’une nouvelle garde-robe ! Pourtant quand je rendre dans une boutique je ne ressens aucune palpitation, mon regard cherche mais ne trouvent pas. Parfois mes mains s’arrêtent sur un chemisier blanc, un truc noir et là je sens montée la déprime en moi. J’ai jeté un œil le week-end dernier et cet hiver on aura peu de couleurs, la dominance est au marron, au gris et au noir. Il y a bien de temps en temps un bleu pétrole ou électrique qui ressort. On est loin des verts émeraude, des rouges vermillon, des oranges acidulés, des jaunes moutarde que nous promettent certains magazines. Les imprimés prince de galles, pieds de poule ou de coq refonds surface, un peu de tweed… je vis une véritable over dose de ces imprimés tristes et sans surprise, ils me replongent dans mes années lycée. Une sorte de flash back mélancolique des années 80, 90. J’ai l’impression de revoir de vieux films, ceux dont on trouve qu’ils ont mal vieilli et nous mettent face à une réalité : on a porté ça !!!

Ah j’ai le blues ! Je claque tant de fric pour me lasser si vite, la vision d’une nouvelle garde-robe m’effraie… faire chauffer ma carte bleue pour si peu de chose et si peu de temps...  les fringues ça se périment si vite… et les bons basics, les indispensables sont si sages et si conventionnels que j’en ai le vertige.

Je suis dans l’attente d’un électrochoc pour permettre à mon cœur de rebattre de plus belle devant une vitrine, un petit top, une nouvelle paire de chaussures… Qui sera mon sauveur ? Qui sera me redonner le goût de la consommation effrénée, faire du lèche vitrine une véritable obsession, transformer ma carte bleue en une championne olympique de l’achat impulsif ?


Petite annonce :
J’ai préparé deux, non trois énormes sacs de vieilles fripes et certaines n’ont jamais été portées à céder à toute personne en recherche d’aventures, de sensations fortes, de textiles en tout genre pour des expériences custoriennes. Ceci est une annonce pour tout personne intéressée par l’échange ou prête à recueillir chez elle de vieilles fripes.


 

 

Publié dans comme-une-hirondelle

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S
Je veux bien receuillir des vieilles fripes moi XD (si ce sont des vieilles fripes qui m'aillent bien sur lol )
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M
Ben comme j'ai pas de com, je m'en écris un... petit délire d'une fin d'après-midi. Alors je dois vite faire une virée shopping, je veux une paire de ballerinesou de petis escarpins noir, d'un pantalon noir, d'un beau chemisier, une veste passe partout chic et classe à la fois...
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